BRAVOUZE’S CUP
EDITION 1ère 2000 – COTES DU RHONE

Jeudi 16 novembre 2000

Plaisant départ pour les Bravouzes

C’est sur un golf nimois boisé et relativement étroit que les bravouzes ont ouvert le bal déjà à coup de « Ta Gueule TOI ! ! ! » et d’intimidations en tout genre qui font partie de la mise en pression de départ après la fausse chaleureuse photo de groupe du départ.
Le golf est plaisant tout comme le temps gris et sans vent qui devrait favoriser les drives imposants, les pitchs à la rondelle ou les longs puts sinueux mais concluant.
Le niveau de jeu est moyen et indécis sur les 9 premiers trous même si JUL semble déjà montrer quelques faiblesses de jeu troublantes avec un air shot dans les arbres.
Ces faiblesses se confirment et dessinent le soir même pour JUL un zéro pointé au compteur ainsi que la fourniture obligatoire du vin du soir aux autres bravouzes comme le prévoit notre cher règlement.
Mais la première confrontation va déjà aller jusqu’à dans ses plus profonds retranchements, c’est à dire au 18ème trou qui va sceller les positions de cette première journée.

JEJE = 4 ; COSPINOS = 2 ; LOLO = 1 ; JUL = 0.

Vendredi 17 novembre

Mistral Gagnant

Tout simplement hallucinant : un magnifique golf de Port Royal sur le plateau de Mallemort livré à la puissance démesuré du Mistral qui s’est bien occupé de la note finale. Les scores parlent d’eux-mêmes : 103, 104, et 110.
Exception faite avec un 84 pour LOLO qui force le respect des bravouzes d’avis à dire que c’était carrément injouable. On peut nuancer tout de même cette performance avec le 1er coup mollasson et vide de muscle au départ du trou n°1 du même LOLO qui mérite également d’être rappelé. Est-ce le swing ou le vent à lui seul qui a envoyé la balle ne tenant déjà pas sur son tee ? Le mystère reste entier.
Pour les autres, c’est la galère au club des 10 : 10 pour JEJE au par 4 du trou n°3, 10 pour JUJU au par 4 du trou n°10 et 10 enfin pour COSPINOS au par 3 du trou n°13.
Ce trou n°13, transformé un temps en practice sur eau capable de vider de balles les sacs déjà pauvres des bravouzes ou mieux encore au trou n°5 semblable au précédent où la balle de JEJE fait demi-tour pour retomber comme une étoile filante telle attirée par l’aimant au fond du lac.
Le nez coule, le vent est insupportable et glacé mais les sourires et rires fusent dans ce golf qui n’aura connu en ce jour impitoyable que les bravouzes pour venir le braver.
Jul dit Le Gros confirme son zéro pointé de la veille dans un départ qui en dit long sur sa méforme. COSPINOS rafle la mise du second à JEJE sur le 18, pour une fois !. La tension monte d’un cran au final pour finalement retomber dans la voiture du retour qui récompense les efforts fournis.

LOLO = 5 ; JEJE = 5 , COSPINOS = 4 : JUL = 0.

Samedi 18 novembre

Il suffit d’un putt sur le 18.

Le golf de Fontaine de Vaucluse, site du 3ème tour, semble plus abordable que la veille mais le mistral accompagnera encore les bravouzes toute cette journée.
D’ailleurs, les critiques et insultes au vent sont marquées et répétitives mais ne feront pas en aucun cas plier les bravouzes.
Sauf peut-être le JEJE, dit le Vieux, qui frôle à nouveau la barre des 100 acquise de force la veille. LOLO prend son envol avec une balle qui n’a pas perdu depuis le début et qui lui livre, après un 84 la veille, un bon et puissant 82 de toute maîtrise.
Aux antipodes de cette réussite et de cette domination se livre une dure rivalité déjà ancienne d’ailleurs mais qui va trouver une fois de plus sa fin au dernier trou du golf sableux de Fontaine de Vaucluse.
L’un ne lâchera pas et attaque au drive au 18 ; l’autre voit la menace à 1 coup et assure au fer. La pression, les intimidations, le jeu et la chance feront le reste.C’est un incroyable putt de birdie de 10 mètres en descente au 18 qui permet à JUL de prendre la 2ème place du jour et de sortir du zéro pointé.
La stratégie du dernier jour s’annonce enfin : un favori plus que favori et deux challengers.

LOLO = 9 ; HERVE = 5 ; JEJE = 5 ; JUL = 2

Dimanche 18 novembre

Un beau gagnant et un beau perdant

Le tour final se déroule bien évidemment dans le ou les théâtres d’Avignon. Le temps est gris, pluvieux, ce qui conduit les bravouzes pour la réussite sportive totale de cette première épopée d’avoir recours aux voiturettes ; pour donc ce dernier jour et avant le retour à la capitale.
Et comme écrit, c’est une partie ouverte qui commence. Si certains s’observent et se suivent de près au score conscient de la certitude fatale du classement qui tombera ce soir. D’autres comme le COSPINOS montre une certaine usure et un jeu moins hargneux, faiblissant.
Mais les dés ne sont pas jetés au départ du 10, d’autant qu’un scénario se trame peu à peu. En 8 trous, la position du leader du jour va changer 3 fois pour voir le trou n°18, soit le 72ème des quatre jours, révéler encore des surprises et sceller l’histoire de cette première édition.
Les 9 derniers trous du golf de Grand Avignon vont en effet déployer des pièges par excellence aux bravouzes légèrement esseulés après ses longues journées passées.
Piège pour le COSPINOS qui ne se relève pas de son aller et finit par un laborieux 7, 7 au 17 et 18 pour un 96 en score du jour qui laisse préfigurer une fin tragique du breton.
Piège pour le JEJE qui accepte à nouveau avec dépit la trahison du par 5 du trou n°10 qu’il connaît bien avec un score de 9 sur ce trou. Un score qu’il peinera à combler jusqu’à la fin de la journée qui comme le jour précédent ne lui aura pas offert sa montée en puissance qu’on lui connaît généralement et qui lorsque le dernier trou arrive demeure en principe sans faille.
Piège pour LOLO qui au par 5 du trou n°17 laissera filer sa dernière possible mise. Un score de 9 à ce trou l’emmène finalement dans un duel au trou n°18 et dernier avec JUL. Duel dans lequel il place une balle dans l’eau au deuxième coup et donc le contraint à rendre les armes sans pour autant la compétition !
Pas de doute, la victoire dans cette première édition de la Bravouze’s Cup est le preuve d’une constance, d’un flegme du vainqueur digne du surnom qui lui sera donné ce jour : « Le Chat Noir ».
Heureux piège enfin pour JUL qui réussit à rafler au vainqueur la victoire du jour et par une lueur lointaine d’espoir cède sa place de lanterne jour tenu courageusement malgré les boutades nombreuses pendant les trois premiers jours.

Bravo « le chat noir », M. BOUDON LAURENT qui gagne cette édition 2000 de la Bravouze’s Cup.
Les autres bravouzes savent désormais leurs objectifs de la prochaine édition afin de répondre à la démonstration qui vient de leurs être faite.
Et pour finir, une pensée pour le bon perdant, car il faut toujours un perdant, le COSPINOS, qui il est vrai d’avis des autres bravouzes, n’arrive pourtant pas en général le soir tard à vraiment se « finir » ou se « terminer ».

LOLO = 11, premier
JUL = 6 et JEJE = 6, second
COSPINOS = 5